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16/04/2019

Commentaires

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Madeleine HOUBART

Je me sens personnellement dévastée. C’est inimaginable. Jamais je n’aura Cru vivre une horreur pareille.
C’est irréel.

André REGEF

Sidération, incompréhension et colère : déjà des travaux de restauration avaient occasionné la destruction par le feu de la toiture de l'hôtel Lambert, à la pointe de l'île St Louis.

Mais par dessus tout la douleur d'un ancien paroissien qui doit en grande partie à Notre-Dame (et à son vicaire le père Jean Steinmann, lui aussi tragiquement disparu) d'être ce qu'il est devenu. La solennité du lieu, les rosaces du transept et le Magnificat de Bach sont quelques-uns des plus forts souvenirs qui m'habitent en cet instant.

Je repense à De Gaulle en 1944: "Paris humilié, Paris outragé ..." - et aujourd'hui : Paris défiguré !

Que la cathédrale, comme le chalet sur la montagne de la chanson, soit rebâtie au moins aussi belle qu'avant, et le plus vite possible.

Oddou

Notre Dame revivra .
C’est une certitude .

m charensol

Tous les yeux s’étaient levés vers le haut de l’église. Ce qu’ils voyaient était extraordinaire. Sur le
sommet de la galerie la plus élevée, plus haut que la rosace centrale, il y avait une grande flamme qui
montait entre les deux clochers avec des tourbillons d’étincelles, une grande flamme désordonnée et
furieuse dont le vent emportait par moments un lambeau dans la fumée. Au-dessous de cette
flamme, au-dessous de la sombre balustrade à trèfles de braise, deux gouttières en gueules de
monstres vomissaient sans relâche cette pluie ardente qui détachait son ruissellement argenté sur
les ténèbres de la façade inférieure.

Victor Hugo : Notre-Dame-de-Paris

Laurence Bancel

Un autre message prémonitoire, plus récent celui là, de Mgr Éric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims et Président de la Confédération des Évêques de France, lors de son discours d'adieu à la cathédrale de Paris en septembre 2018 !

https://youtu.be/gf4M6km3LIs

Christine Broguière

Inouïes, surréalistes, ces images !! impensable d'imaginer connaître un tel désastre de mon vivant.. "Nous sommes la génération qui aura vu brûler Notre Dame." Hélas.. Bien sûr, une pensée immédiate pour maman, Marie-Claude DUMOULIN, décédée le 17 novembre dernier dans son île saint Louis, face au chevet de la cathédrale, et sa mère, ma chère grand-mère Yvonne REGEF, qui habitait Quai aux fleurs, fondatrice de l'association. Elles ont été préservées d'une telle vision, merci Seigneur, je n'ose imaginer leur peine...

Mais la croix est là, intacte, tout comme la vierge, l'autel, les rosaces, le grand orgue, les reliques, les piliers qui ont tenu bon... j'y ai vu un signe, en ce début de semaine sainte. Oui, la cathédrale revivra. Et je fais le voeu que ce temps de reconstruction rebâtisse aussi la France, et purifie l'Eglise et les coeurs.

Mon amitié à tous les membres de l'association dans ce moment de grande tristesse partagée.

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