Dans ce monde violent un instant de bonheur et de paix devant ces images.
avec l'aimable autorisation de ATPhotos aux4coinsdu4
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Rédigé à 13:56 dans cathédrale Notre Dame, Connaissance de l'histoire des Iles | Lien permanent | Commentaires (0)
Dans un message de Monsieur ANDRE REGEF, frère de Marie Claude DUMOULIN, il nous a adressé un poème de Paul VERLAINE trouvé dans ses documents.
Quel bonheur de le découvrir et de vous le faire partager.
copyright claude charensol
NOCTURNE PARISIEN
Toi, Seine, tu n'as rien. Deux quais et voilà tout.
Deux quais crasseux, semés de l'un à l'autre bout
D'affreux bouquins moisis et d'une foule insigne
Qui fait dans l'eau des ronds et qui pêche à la ligne.
Oui, mais quand vient le soir, raréfiant enfin
Les passants alourdis de sommeil ou de faim,
Et que le couchant met au ciel des taches rouges,
Qu'il fait bon aux rêveurs descendre de leurs bouges,
Et, s'accoudant au pont de la Cité, devant
Notre Dame, songer, cœur et cheveux au vent !
Les nuages, chassés par la brise nocturne,
Courent cuivreux et roux, dans l'azur taciturne.
Sur la tête d'un roi du portail, le soleil,
Au moment de mourir, pose un baiser vermeil.
L'hirondelle s'enfuit à l'approche de l'ombre,
Et l'on voit voleter la chauve-souris sombre.
Paul Verlaine
Rédigé à 18:22 dans Cadre de vie, environnement, Connaissance de l'histoire des Iles, iLE SAINT lOUIS | Lien permanent | Commentaires (2)
En classant des archives dans la maison de province de son père ,une amie adhérente de notre association a retrouvé ce document.
Un article du journal ASPECTS DE LA FRANCE datant du 11 juillet 1963
En résumé: La menace d'un pont à quatre voies livré à la circulation automobile pour remplacer la passerelle piétonne métallique.
La circulation compromise rue Jean du Bellay et rue du pont Louis Philippe.
L'élargissement de la rue des Bernardins en détruisant des hôtels du XVIII ème siècle.
Ouf nous l'avons échappé belle...
Vous constaterez si vous faites des efforts pour lire ce fac simili que les années se suivent et se ressemblent.
Bonne lecture.
Rédigé à 17:21 dans Cadre de vie, environnement, Circulation Centre de Paris, Connaissance de l'histoire des Iles | Lien permanent | Commentaires (0)
A l’occasion de la Toussaint, nous reproduisons ici un article paru dans LE FIGARO du 1er Novembre 1994 concernant Héloïse et Abélard sous la plume de Françoise Varenne.
Cette idée nous vient en observant les groupes de touristes encadrés de leur cicérone, attroupés plusieurs fois par jour devant notre immeuble qui est comme vous le savez le siège social de notre association.
Les commentaires rapidement débités montrent sous un aspect assez schématique un des couples d’amants les plus célèbres au monde. Abélard est souvent décrit comme un bas séducteur abusant d’une jeune fille dont son oncle lui a confié l’éducation. L’évocation des sévices pratiqués sur sa personne par des sbires du chanoine Fulbert font toujours rire l’auditoire.
Si vous voulez compléter vos connaissances sur ce couple, vous pouvez également consulter un excellent article de l’écrivain Rémy de Gourmond.
Bonne lecture.
Rédigé à 15:44 dans Connaissance de l'histoire des Iles | Lien permanent | Commentaires (0)
Soyez curieux et passez rue du cloître Notre Dame , vous verrez au chevet de la cathédrale les anciennes cloches de retour exposées .
Un panneau de commentaires est fixé aux grilles . Nous allons demander qu'il soit aussi traduit au moins en anglais
vous pouvez également voir le site de la cathédrale
http://www.notredamedeparis.fr/
copyright claude charensol
la cloche Denise David copyright claude charensol
D'importantes découvertes sont faites actuellement dans un chantier de fouilles sur le site de la PREFECTURE DE POLICE sur l'Ile de la Cité .
Profitez des journées de l'archéologie les 7, 8 et 9 JUIN 2013 pour visiter ce lieu gratuitement.
De 9h à 18h, une viste gratuite toutes les demies heures.
Pour plus d'informations:
1819
On consolida les arches de ce pont, mais son usage resta toujours limité aux seuls piétons .
Ce ne fût qu’en 1842 que ce pont fût remplacé par Mr l’ingénieur Hombert . Il consistait en une passerelle suspendue, en fil de fer, d’une seule travée . Elle conserva le nom de pont de la Cité . Pour la prendre, il fallait monter deux marches, ce qui l’interdisait aux voitures .
« A ses abords sont deux têtes de pont dont l’architecture rappelle celle de notre antique cathédrale .Sur la rive de la Cîté la porte s’ouvre par une double arcade en ogive dont les pieds-droits sont surmontés de clochetons gothiques réunis entre eux par une balustrade du même style ; à l’autre extrémité, sur la rive de l’île saint Louis, c’est aussi une arcade ogivale, mais que l’on dirait crénelée, car ses pierres non dégrossies attendent encore que le ciseau du sculpteur les contourne en clochetons et en trèfles .La fantaisie gothique règne «
(les monuments de Paris par Pigeon)
L'ancienne passerelle de la Cité et l'ancien pont Louis Philippe - vue stéréoscopique anonyme vers 1859
La compagnie qui, en 1801, avait été autorisée à construire dans Paris trois ponts sur la Seine ( les ponts d’Austerlitz, des Arts et de la Cité) moyennant la perception d’un droit de péage, tirait de celui-ci un fort beau bénéfice : Il fallait acquitter la somme de vingt centimes pour avoir le droit d’emprunter la passerelle de la Cité . C’est ainsi que ce pont dont la construction avait coûté 380 000 francs avait déjà rapporté 30 000 francs.
En 1844 des protestations s’élevèrent qui, dans l’ile saint Louis, finirent par se transformer en une petite émeute . Des personnes furent arrêtées, un procès s’ensuivit . Il devait durer trois ans, et se termina par l’abolition des droits de péage sur tous les ponts de Paris .
1861
Le pont de la Cité fût reconstruit en 1861 . C’était donc le cinquième . Constitué d’une arche unique en fonte qui se pose sur deux culées en maçonnerie . Il coûta plus de 655 000 francs et fût appelé Saint Louis, du nom de l’île .
C’était le même type de construction que le pont d’Arcole actuel . Il était composé de neuf arches en fonte qui supportaient, par l’intermédiaire de tympans évidés, un tablier fait de voûtes en briques . Il était large de 16 mètres .
Le pont saint Louis vue du quai d'Orléans
Au début de 1939 pendant l’hiver rigoureux de cette année, la Seine étant en crue son arche fût ébranlée par le choc d’un chaland-citerne de 800 tonnes . Le 22 décembre de la même année un autre automoteur de 1200 tonnes heurta de nouveau le pont qui s’effondra alors d’un seul coup en entraînant la mort de trois personnes .
1940
Pendant l’occupation allemande il est remplacé « provisoirement. » par une massive passerelle pour piétons, cage métallique longue de 70 mêtres et large de 8 du même type que les ponts de chemin de fer . Elle offensait le point le plus illustre de Paris . Un pont définitif devait lui succéder mais il se fît attendre .
1970
C’est à cette date qu’eu lieu le démontage de la passerelle et l’installation d’un nouveau pont qui est celui d'aujourd'hui .
installation du tablier du nouveau pont
Ce fût une immense satisfaction pour tous les riverains et les amoureux des lieux .
Il peut être utilisé par des véhicules de secours, mais fort heureusement son usage habituel est limité aux piétons et aux vélos même si quelques motards irréductibles l'empruntent cependant .
Nous en apprécions quotidiennement la commodité et l’esthétique .
Son invasion par les musiciens et les funambules le rend parfois un peu bruyant surtout aux beaux jours ,mais cela fait partie de la vie de Paris .
Claude Charensol
Sources : Histoire générale des ponts de Paris – Charles Duplomb
Ponts de Paris – Henri Louis Dubly
Les métamorphoses de Paris – Yvan Christ
L'ile saint Louis - Jacques Hillaret
Rédigé à 18:23 dans A ne pas manquer!, Connaissance de l'histoire des Iles, Histoire des ponts | Lien permanent | Commentaires (1075)
Balises: L' HISTOIRE DES PONTS - LE PONT SAINT LOUIS
Passerelle en bois reliant l'île de la Cité à l'Ile St Louis au XVI ème siècle
gravure tirée du livre QUAI et PONTS de PARIS de Marc GAILLARD -éditions du Moniteur
-Reprenons la lecture de l’ouvrage de Charles Duplomb : « Histoire générale des ponts de Paris » :
1717
LE PONT ROUGE
« - En l’année 1717, il s’est présenté un entrepreneur qui a commencé l’ouvrage de ce pont, à condition qu’on lui céderait les passages pendant quinze ans, à un liard par personne…pour le dédommager des frais qu’il a été obligé d’avancer, qui pouvaient aller à une grande dépense, à cause de la quantité de grands bois qu’il a été nécessaire d’employer pour cette construction bizarre et ridicule, qui fait honte à la ville de Paris où tout devrait paraître solide et magnifique… et proportionné à la beauté et à la majesté que doit avoir la capitale du beau et du plus florissant royaume du monde .
Il est exact, en effet, que l’aspect du nouveau pont était assez misérable. Il y avait toutefois progrès ; il n’était pas couvert de maisons . On lui donna le nom de Pont Rouge à cause de la peinture au minium dont il était revêtu et qui, croyait-on, était de nature à préserver le bois .
Lors des crues de 1740 le débordement du fleuve dura soixante treize jours . Il causa des dégâts considérables . Cependant le Pont Rouge résista grâce aux précautions prises par le bureau de la Ville, précautions qui consistèrent à dégager sans cesse les piles du pont dès qu’elles étaient obstruées par des bois et des planches provenant des chantiers et que les eaux entraînaient .
Le Pont Rouge fût moins heureux en 1795. Il s’écroula pendant les inondations qui survinrent à cette époque . Ce ne fût pas une grande perte . Sa démolition était décidée, en principe, depuis longtemps .
1801
Une loi du 24 ventôse an IX (15 mars 1801) en ordonna la reconstruction, mais « tenant d’un bout à la rue Bossuet, dans la Cité, et de l’autre, à la rue Saint Louis en l’Ile, c’est à dire un peu au dessus de l’emplacement qu’occupait le Pont Rouge ».
Les travaux en furent confiés à une compagnie particulière, sous la direction de M.Demoutier, ingénieur en chef, moyennant la cession du péage : un sou par personne, cinq par carrosse à deux chevaux, trois par cabriolet à un cheval . Le nouveau pont était formé de deux arches en charpente de 31 mètres sur piles et culées et maçonnerie et ne servait encore qu’aux piétons . Sa longueur était de 70 mètres, sa largeur de 10 mètres 22 . En 1809, ce pont ayant fléchi, le passage en fût interdit pendant quelques temps et on y substitua, à titre temporaire, une simple passerelle en charpente, qui fût construite aux frais de l’Etat, « la Compagnie se considérant comme simplement chargée de fournir les capitaux nécessaires à la construction des trois ponts qui avaient fait l’objet de la loi de 1801 ; » (Romany, notice historique sur les Ponts de Paris.)
...... à suivre
par Claude Charensol
Rédigé à 18:33 dans Connaissance de l'histoire des Iles, Histoire des ponts | Lien permanent | Commentaires (3)
Balises: « - En l’année 1717, il s’est présenté un entrepreneur qui a commencé l’ouvrage de ce pont, à condition qu’on lui céderait les passages pendant quinze ans, à un liard par personne…